Bienvenue sur le SIDA et MST !
I.MST
Définition
Le terme MST
est souvent employé pour parler du sida mais il
existe d'autres MST. Les MST se transmettent lors de
rapports sexuels. La majorité des MST se traitent
par des médicaments. La seule manière de les éviter
c'est de se protéger en utilisant un préservatif.
Voici différentes MST :
Candidas Albicans
(infection à) : Champignon à l'origine des mycoses,
candidose. Il entraîne des lésions sur la peau, les
muqueuses et les organes génitaux. Les lésions sont : des
plaques rouges qui brûlent ou qui démangent ou des pertes
blanchâtres malodorantes. Consultation auprès de ton médecin
qui te prescrira un traitement spécifique. Les deux
partenaires doivent être traités simultanément. Abstinence
pendant la durée du traitement
Chlamydia (infection à) :
Se manifeste par : un écoulement vaginal peu abondant et
translucide et par des picotements, petites brûlures au
niveau du gland chez l'homme et de la vulve chez la femme.
Risque de stérilité chez la femme si absence de traitement.
Consultation au près de ton médecin qui prescrira un
traitement antibiotique spécifique. Les deux partenaires
doivent être traités simultanément. Abstinence pendant la
durée du traitement.
Condylomes (infection à) :
Indolore,
très contagieuse, due au papilloma virus, plus communément
appelée verrues génitales ou "crêtes-de-coq". Elle se
manifeste par des excroissances de peau (ou verrues) au
niveau de la vulve, du vagin, du col de l'utérus ou de
l'anus chez la femme et au niveau de la verge ou de l'anus
chez l'homme. Temps d'incubation : 4 à 12 semaines.
Consulter un médecin, car il faut traiter rapidement ces
lésions pour éviter qu'elles s'étendent. Les deux
partenaires doivent être traités simultanément.
Il est indispensable pour la femme d'avoir un frottis de
dépistage en cas d'infection au papilloma virus.
Hépatite virale B
: Se transmet par la salive (le baiser, le partage d'objets
familiers), les relations sexuelles et le sang. Elle peut
être très grave, mortelle et nécessite des traitements
médicamenteux lourds voire une greffe hépatique. On peut se
faire vacciner.
Hépatite virale C - Herpès (infection à) - Morpion -
Syphilis - Trichomona
Les
symptômes
Si vous constatez au
niveau des organes génitaux une anomalie de la peau, une
gène (irritation, douleur…), une démangeaison, des
écoulements anormaux ou malodorants… inhabituels, consultez
votre médecin.
Les symptômes d’une
MST sont souvent, soit très discrets, soit nets. Ces
infections provoquent des symptômes au niveau des organes
reproducteurs ainsi que sur la peau autour du vagin, du
pénis ou de l'anus. Certaines MST causent également des
symptômes systémiques qui créent des problèmes dans d'autres
parties du corps. Pour de plus amples informations sur les
symptômes, veuillez vous reporter à la section intitulée
Symptômes courants des MST et d'autres IAG.
Une MST diagnostiquée
précocement et donc traitée rapidement est généralement
bénigne et sans conséquence particulière.
Si vous êtes atteints
par une MST (un médecin a identifié la maladie et vous a
prescrit un traitement) prévenez votre ou vos partenaires,
pour qu’il consulte à son tour un médecin et que comme vous
il bénéficie d’un traitement. Au cours du traitement et
jusqu’à guérison, utiliser des préservatifs lors des
rapports sexuels
La seule façon de se
protéger contre les MST est d’utiliser lors des rapports
sexuels des
préservatifs.
En cas de doute
consultez votre médecin. Pour les mineures, il est possible
de consulter anonymement et gratuitement dans un centre de
planification familiale où il existe des consultations. Un
dépistage repose sur un examen médical et une analyse de
sang, permettant de rechercher le virus ou la bactérie. Il
n’est pas nécessaire d’avoir une autorisation des parents
pour aller faire un test.
Les interactions
entre S.I.D.A. et les autres M.S.T. sont étroites
Les M.S.T. augmentent
le risque de contamination par le
V.I.H. :
les ulcérations et les microlésions génitales favorisent la
pénétration par voie sexuelle du V.I.H. dans l’organisme. De
plus, certaines MST lorsqu’elles surviennent chez les sujets
infectés par le VIH ont une évolution plus grave et sont
plus difficiles à traiter.
II.
Syndrome d'immunodéficience acquise
Le syndrome de
l'immunodéficience acquise (SIDA ou sida, AIDS en
anglais), est le nom donné à un ensemble de symptômes (syndrome)
consécutifs à la destruction des
lymphocytes T CD4+, cellules majeures du
système immunitaire. La grande majorité de la
Communauté scientifique impute cette destruction au
Virus de l'immunodéficience humaine. L'utilisation
du terme maladie est impropre et on doit parler plutôt
de syndrome.
Depuis le début
de l’épidémie,
trois modes de transmission ont été observés :
-
La transmission par voie sexuelle :
-
- La plupart
des infections par le VIH ont été ou sont encore
acquises à l’occasion de rapports sexuels non
protégés. La transmission sexuelle se fait par
contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang
contaminé par le virus) et les
muqueuses rectale, génitale ou buccale. La
probabilité de transmission par acte varie de 0,005%
(contact buccal) à 0,5% (contact anal)
[1].
-
La transmission par voie sanguine :
-
- Ce mode de
contamination concerne tout particulièrement les
usagers de
drogues injectables, les
hémophiles et les
transfusés. Les professionnels de santé (soins
infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien
que plus rarement. Il ne faut pas négliger les
risques de contamination par aiguilles souillées et
non ou mal désinfectées (tatouages).
- La
transmission de la mère à l’enfant pendant la
grossesse :
-
- La
transmission mère-enfant du virus peut survenir
in utero dans les dernières semaines de la
grossesse, et au moment de l’accouchement.
L’allaitement
présente aussi un risque de contamination du bébé,
de l’ordre de 5 %, ce qui explique qu’il soit
déconseillé en cas d’infection de la mère.
Cependant, une récente
étude, menée par PJ. Illif & al. au Zimbabwe,
montre que l'allaitement exclusif précoce réduit le
risque de transmission postnatale et accroît la
survie des enfants. En l’absence de traitement, le
taux de transmission, entre la mère et le fœtus,
avoisine les 20 %. Actuellement, les traitements
disponibles alliés éventuellement à une
césarienne programmée ont réduit ce taux à 1 %.
Dans les pays
ayant accès aux traitements antirétroviraux, la prise en
charge de l’infection par le VIH est désormais celle
d’une maladie au long cours. Les trithérapies
antirétrovirales ont considérablement réduit la
mortalité et la morbidité de l’infection à VIH. En
contrepartie ont émergé d’autres problématiques liées
aux complications des traitements eux-mêmes (lipodystrophie,
accroissement du risque cardio-vasculaire, troubles
glucido-lipidiques, pathologie mitochondriale), ou des
problèmes d’échappement puis d’échec immunovirologique,
liés à la question de l’observance.
Cette situation
privilégiée d’accès aux traitements ne concerne que les
pays riches qui peuvent assurer la prise en charge
financière de ces thérapeutiques. Dans les pays en
développement, plus de 95 % des patients (soit environ
40 millions de personnes) ne bénéficient aujourd’hui
d’aucun traitement efficace.
Source : info
santé 92 (site web) et Un article de Wikipédia,
l'encyclopédie libre.