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Bienvenue sur les traitements !

Qu'est-ce que c'est ?

 

Le terme de psychothérapies regroupe l'ensemble des moyens psychologiques qui peuvent être mis en oeuvre dans un but thérapeutique.

Les troubles graves du comportement mettant en danger le sujet et son entourage relèvent de l'hospitalisation ou de l'internement dans un hôpital psychiatrique.

Les états d'arriération et de démence comportent des mesures d'éducation et d'assistance.

Les troubles névrotiques peuvent être traités par :

Le psychiatre si les symptômes sont sévères ou sont susceptibles d'être soignés par une psychothérapie, analytique ou non ;

Le médecin généraliste au moyen d'une attitude de soutien et de médicaments : tranquillisants ou anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques.

Le terme de psychothérapie a été créé en 1891 par Freud.

La psychanalyse et la psychothérapie classique sont bien connues et stucturées.

D'autres techniques, plus modernes, ont été mises au point : on en compte plus de 200 !

Parmi celles-ci : le psychodrame, la dynamique de groupe, l'analyse existentielle, la non-directivité,l’hypnose, la végétothérapie, l'analyse transactionnelle, la bioénergie, le cri primal, la gesalt-thérapie, la méditation transcendale, les groupes de recontre...

D'une façon générale, ces psychothérapies débordent largement le milieu médical et sont orientées en fait vers le "mieux-être". Elles donnent une place importante à l'approche corporelle, à l'expression émotionnelle, à la communication non verbale, aux actes, au travail en groupe.

Ces nouvelles psychothérapies utilisent beaucoup les apports de la recherche ethnologique. en voici le détail :

 

La psychanalyse

 

La psychothérapie psychanalytique vise à comprendre la genèse du symptôme et à rendre au patient l'énergie qui est immobilisée par ses conflits inconscients. Une relation de transfert s'établit entre le patient et le thérapeute. Ce travail portant sur l'inconscient du malade ne peut être entrepris avec succès que par un thérapeute qui a lui-même vécu l'exploration de son propre inconscient : d'où la nécessité d'une psychanalyse personnelle préalable pour le thérapeute.

La psychanalyse est une analyse du "moi" effectuée dans le but d'en renforcer la puissance en en modifiant les structures. A la fois entreprise commune et combat du malade et du psychothérapeute, la cure psychanalytique ne se présente jamais comme une simple série de "consultations" mais bien comme une aventure à deux.

Le psychanalyste devient ainsi une sorte d'agent catalyseur qui attire sur lui et cristallise les sentiments confus dont le patient vient de se décharger.

Ce phénomène de transfert représente une des phases essentielles de la cure psychanalytique.

La psychanalyse implique le plus souvent, pour être couronnée de succès, l'engagement sincère du malade, engagement auquel il tentera à diverses reprises de se dérober mais qui, en fin de compte, restera effectif jusqu'au bout.

 

Plusieurs écoles existent

 

Celles de Jung, Bleuler, Adler sont moins pansexualistes que celle de Freud. Mais toutes sont fondées sur le même principe, c'est-à-dire sur la prospection de l'inconscient.

La plupart des psychanalystes se réclament de Freud mais cela ne les empêche nullement dans leur pratique de tenir compte des apports des autres théoriciens et de leur propre inspiration car la psychanalyse, que tout dogmatisme rendrait stérile, exige de la part du psychanalyste un engagement personnel.

 

Indications

 

Les psychoses se situent en général hors de son champ d'action.

C'est surtout dans les névroses que les chances d'accéder au noeud du conflit sont les plus nombreuses.

Il se peut que la cause reconnue comme telle par le patient et le psychothérapeute ne soit pas la vraie cause et ne représente qu'un compromis choisi par les deux personnages impatients d'en sortir. Le résultat risque alors d'être éphémère.

En cas d'échec, on estime en général que l'inexpérience du psychothérapeute, pourtant analysé lui-même avant d'entrer en fonction, en est la cause. Mais la résistance du patient, résistance involontaire puisqu'il s'est prêté au jeu, peut également rendre la cure sans effet.

Le vrai problème est probablement la mauvaise conception que peut avoir le patient de la psychanalyse. Ceci est dû en grande partie aux nombreux psychanalystes chez qui la pensée de Freud a développé la manie de l'interprétation et le goût des mythes. Ceci est une erreur car si le psychisme reste profondément marqué par les expériences de l'enfance, il ne cesse d'acquérir, de rejeter, de se transformer tout au long de la vie. Il reste soumis au mouvement de la conscience.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

 

La psychothérapie classique analytique

 

Dans une certaine mesure, la psychothérapie classique constitue un terrain intermédiaire où se conjuguent les méthodes de la psychanalyse pure, parfois trop théorique, enfermée dans sa virtuosité, et un certain empirisme médical dicté par le souci de guérir au meilleur compte et le plus rapidement possible.

La psychothérapie analytique n'a pas l'ambition de dénouer le conflit essentiel sur lequel est axée la vie de l'être humain troublé. Pragmatique, elle tend à lui permettre de jouir pratiquement d'un équilibre relatif, de s'accommoder de ses particularités, même si elles restent marquées d'un signe névrotique ou psychotique. Se limitant à un aménagement du psychisme, alors que la psychanalyse a pour but son objectivation totale, sa purification, par la méthode de la catharsis (purification mentale produite par l'extériorisation des conflits pathogènes), la psychothérapie analytique peut être pratiquée dans les psychoses, là où la psychanalyse proprement dite est impossible en raison de l'altération des structures mentales.

La psychothérapie est fondamentale dans la pathologie psychosomatique. Nullement formelle, faite souvent de tâtonnements et comportant l'engagement personnel du médecin, elle aide le patient à se re-situer dans un monde de nouveau cohérent à ses yeux.

Balint a mis en évidence l'engagement personnel du médecin dans la psychothérapie analytique.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

 

La psychothérapie de groupe

 

Même lorsqu'il ne s'agit pas à proprement parler de psychothérapie de groupe, il arrive souvent que la cure n'ait pas pour unique objet le malade. Son entourage immédiat se trouve toujours plus ou moins impliqué dans le trouble dont il souffre. Chacun de ses proches devrait donc être invité par le psychothérapeute à reconsidérer son propre comportement et à essayer de rétablir des rapports sain avec le malade. Cette psychothérapie familiale est surtout indiquée lorsque le patient est un enfant ou un adolescent. Les parents sont souvent aussi perturbés que leur enfant.

Même si les parents ont une attitude qui paraît saine, il est bon qu'ils opèrent un retour sur eux-mêmes afin de collaborer avec le psychothérapeute.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

 

Le psychodrame

 

C'est en quelque sorte une "recherche de la vérité de l'âme par l'action". Le jeu dramatique, improvisé par les acteurs à partir d'un thème très simple, équivaut pour ceux qui s'y livrent à une expression de soi, parvenant au même but que la psychanalyse, et au choc dans la mesure où l'action en public suscite une vive émotion chez ceux qui sont sur scène ainsi que chez les spectateurs.
Le jeu donne aux acteurs la possibilité de restituer l'énergie qu'ils plaçaient jusqu'alors dans l'imaginaire et d'exorciser les mythes qu'ils portaient en eux. L'action dramatique qu'il invente permet au malade mental de représenter, d'habiter, c'est-à-dire de neutraliser les personnages auxquels, dans sa folie, il reconnaissait un obscur pouvoir. Il est, à son gré et tour à tour, son propre père, son propre frère, son ami, son supérieur, son ennemi. Il se taille un rôle dans ses fantasmes et la force de ces derniers s'en trouve diminuée. Il retrouve ce qui l'a traumatisé et en le revivant s'en libère.

Dans une deuxième phase, le psychodrame comporte la participation du public qui est invité à commenter, à critiquer le comportement des acteurs et à suggérer des variantes ou des prolongements de l'action qui vient de se dérouler sous ses yeux.

Il existe différentes formes de psychodrames : diagnostique, didactique, pédagogique, analytique, individuel, familial, de groupe etc.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

 

Les thérapies comportementales

 

Elles appliquent les données de la psychologie expérimentale, en particulier les théories de l'apprentissage, à la psychothérapie.

L'idée principale à la base des thérapies comportementales est que pour une grande part les conduites psychopathologiques humaines sont acquises en fonction des interactions entre l'individu et l'environnement. L'analyse des modalités d'acquisition et de maintien de ces conduites permet de proposer des procédés thérapeutiques visant à rétablir une relation positive entre l'individu et son environnement.

Les principales applications sont le traitement des phobies, des obsessions-compulsions, des dysfonctions sexuelles (sexothérapies), des dépressions.

La médecine comportementale a permis de définir le courant du biofeedback (ou rétroaction biologique) qui permet un autocontrôle progressif de certaines fonctions physiologiques perturbées. Cette technique donnerait de bons résultats dans un certain nombre d'affections : crampes de l'écrivain, céphalées de tension musculaire, migraines, maladie de Raynaud, incontinence fécale des vieillards...

La prévention des rechutes dans l'infarctus du myocarde par le contrôle du comportement hyperactif ou hyperagressif a été proposée.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

 

Les techniques de relaxation

 

La méthode mère est le training autogène de Schultz.

Il s'agit d'une détente dite organismique, physique et psychique, d'un système d'exercices physiologiques et rationnels soigneusement étudié pour provoquer une déconnexion générale de l'organisme. La visée est celle d'une maîtrise de soi obtenue par un apprentissage rigoureux, hors de toute relation agressive ou érotique.

D'autres méthodes de relaxations dites "découvrantes" sont d'inspiration psychanalytique.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

 

La cure de sommeil

 

D'une façon générale, la cure de sommeil a pour but de supprimer les états d'angoisse. Ses indications s'étendent à presque toutes les psychoses aiguës et à différentes névroses dont la dépression nerveuse. Le médecin y a recours également pour soigner les affections psychosomatiques qui résistent à la psychothérapie ordinaire.

La cure de sommeil résulte des travaux de Klaesi (1922-1930).

A l'origine, elle consistait à endormir le patient 4 à 5 jours sans réveil. Il s'agissait d'une narcose profonde et prolongée.

Actuellement, la cure de sommeil s'étend sur 10 à 15 jours à raison de 15 à 20 heures de sommeil sur 24. Le médecin utilise les hypnotiques divers et des tranquillisants.

Le patient est soumis au préalable à un examen clinique minutieux ainsi qu'à certains examens complémentaires (électrocardiogramme, reins, foie, poumons...).

La cure de sommeil ne consiste pas seulement à faire dormir le malade n'importe comment mais à le faire entrer dans une sorte de "palais du sommeil".

La cure apparaît comme une forme particulière de traitement psychothérapique. Le malade pris en main par le psychothérapeute doit avoir l'impression de dormir sous sa protection. Le lieu choisi pour la cure doit être confortable et calme. L'obscurité totale et le silence absolu sont à éviter. Il est souhaitable que le malade perçoive la rumeur du monde lointain. C'est cette impression de s'être provisoirement retiré du jeu, de jouir en marge de la vie d'une certaine immunité, d'une certaine irresponsabilité, de briser par la liberté du sommeil, la structure rigide des jours, qui permettra au malade de se retrouver, de se régénérer mentalement.

Il n'est pas de sommeil sans rêve et cette plongée prolongée dans le monde onirique va permettre au malade d'user ses fantasmes, de découvrir peut-être le lien qui les relie.

Des effets néfastes sont possibles. les cures de sommeil provoquent parfois chez certains malades des paroxysmes anxieux plus ou moins dépressifs quelques jours après la cure.

 

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

 

Electrochocs : le retour en grâce ?

 

Tout le monde se souvient de Jack Nicholson subissant des séances d’électrochocs dans "Vol au-dessus d’un nid de coucou". Mais cette méthode n’est pas aussi barbare qu’elle en a l’air. Il s’agit d’un traitement à part entière, très efficace pour certaines formes de dépression. Quelques précisions sur une technique qui fait peur.

Quelques images de films mythiques ont marqué les esprits. Et les séances d’électrochocs sont devenues synonymes de véritables séances de torture. Mais la réalité est bien loin de la fiction ! Le véritable nom de cette méthode inventée dans les années 30 est l’"électro-convulsivothérapie" (ECT) ou la "sismothérapie". Une centaine de centres en France pratiquent l’ECT, principalement des hôpitaux universitaires.

 

Quand le courant soigne

 

De nombreuses études ont montré l’efficacité des électrochocs pour certains troubles psychiques ! Mais son usage est réservé à des indications particulières, telle que la dépression résistante aux traitements. Dans ce cas, les électrochocs semblent efficaces dans plus de 80 % des cas ! Elle est également indiquée dans les dépressions "ou le risque vital est élevé", en clair, si les pulsions suicidaires sont fortes. Elle serait même efficace dans la prévention des rechutes dans la dépression récidivante ! En outre, cette technique peut être utilisée dans certains cas sévères de schizophrénie. Une thérapie type se déroule en 6 à 12 séances, sachant que la fréquence est de 2 à 3 séances par semaine.

 

Les mystères de l’électricité

 

On ne sait toujours pas comment cela marche ! Dans le détail, le courant électrique est envoyé durant 3 à 6 secondes dans le cerveau. Il provoque alors une sorte de crise d’épilepsie qui dure 20 à 25 secondes. Et cela va réussir à modifier "la plasticité neuronale". Le cerveau fonctionne grâce à des milliers d’impulsions électriques échangées par les neurones (on peut les mesurer grâce au fameux electro-encephalogramme). La décharge va ainsi stimuler les neurones et favoriser la mise en place de nouvelles connexions. Ce qui va avoir un impact direct sur certains troubles de l’humeur.

 

Un traitement sans risque !

 

Il est utile de rappeler que cette technique est sans danger ! D’abord, elle ne fait pas mal : le patient est sous anesthésie. Il est même "curarisé", c’est-à-dire que l’on lui administre un produit pour empêcher les contractions musculaires potentiellement dangereuses. Ensuite, il faut souligner que les chocs électriques ne provoquent pas de dommages cérébraux : cela a été confirmé par les différentes techniques d’imagerie cérébrale. Le seul risque est celui lié à l’anesthésie générale. Les effets secondaires notables sont des petits "trous de mémoire" juste après les séances. Mais pas de panique, les souvenirs reviennent en quelques jours. Et pas question de se voir imposer des électrochocs : un accord écrit du patient est indispensable.

A l’heure où les antidépresseurs ont du plomb dans l’aile, les électrochocs connaîtront-ils une deuxième jeunesse ?

 

Alain Sousa

 

La thérapie psychanalytique

 

A la fin du XIXème siècle, Freud, neurologue viennois fit une découverte majeure en écoutant ce que lui confiaient ses malades. Il avait compris le rôle déterminant de notre inconscient et des conflits qui s’y déroulent depuis notre petite enfance dans notre devenir existentiel, mais aussi dans la formation des symptômes des diverses maladies de l’esprit. Cette découverte lui a permis de mettre au point une méthode d’exploration et surtout de résolution de ces conflits : la cure psychanalytique.

Cette méthode permet de résoudre les conflits et les résistances psychiques, grâce à une expression totalement libérée.

 

Comment se déroule une cure psychanalytique ?

 

La cure psychanalytique consiste à mettre un patient dans une position de relaxation, allongé, en dehors de la vue du thérapeute qui se place en retrait pour ne pas troubler sa libre expression.

Les séances se répètent très régulièrement, plusieurs fois par semaine, 3 ou 4 en général... Et cette périodicité est essentielle.

Le patient a la parole, il est invité à dire tout ce qui lui passe par la tête. Mais cela n’est pas aussi simple qu’il y parait : des résistances psychiques s’opposent au déroulement libre de sa pensée par association d’idées.

La méthode consiste alors à réduire ces résistances pour arriver à une expression totalement libérée. Pour cela, le thérapeute fournit des interprétations de ce qui est dit, oriente le cours des pensées, sans jamais donner de conseil ou surtout d’injonctions. Il doit rester neutre mais bienveillant.

Le thérapeute s’appuie sur la relation qui s’établit entre lui et le patient, et dont Freud a montré qu’elle reproduit toujours des modes de relation que le patient a connus avec ses parents dans son enfance.

 

Qui peut suivre une cure psychanalytique ?

 

Tout le monde ne peut pas effectuer ce type d’analyse. Elle suppose certaines qualités que le thérapeute doit apprécier soigneusement avant de s’engager : souplesse du fonctionnement mental, aptitude à l’introspection, à l'expression verbale des contenus mentaux. Surtout, le patient doit être persuadé que ses troubles ont leur origine en lui, et non au dehors.

L’analyse peut être une simple occasion de se découvrir, de s’épanouir personnellement. Le plus souvent, elle est indiquée dans certains troubles psychiques. Elle s’adresse avant tout aux troubles névrotiques, ces troubles psychiatriques mineurs que l’on trouve chez de nombreuses personnes. Il s’agit d’angoisses, d’inhibitions, de tendances dépressives, des troubles sexuels, etc.

La cure psychanalytique est également utile dans les problèmes plus graves, tels les troubles psychotiques, qui sont de véritables maladies mentales. Néanmoins, la psychanalyse reste encore au stade expérimental dans ce domaine.

Elle peut également intervenir pour certains troubles médicaux à déterminisme psychologique (psychosomatique), mais elle exige alors un bilan médical préalable.

 

Les questions que l’on se pose sur la psychanalyse

Est-elle dangereuse ?

 

Non, une psychanalyse n’est pas dangereuse. Mais elle doit être évitée chez certains sujets trop fragiles. Tous les psychanalystes compétents sont capables de détecter ces sujets et de leur déconseiller ce traitement.

 

Peut-elle entraîner la rupture des couples ?

 

Oui, dans certains cas la psychanalyse peut entraîner la rupture des couples, mais seulement quand ces couples sont fragiles, mal équilibrés.

Là encore, les analystes savent prévenir ces sujets des risques qu’ils prennent.

Peut-elle entraîner un désordre des conduites, levée des freins éthiques, voire rendre fou ?

Non. La psychanalyse ne vise pas à faire des rebelles. Elle cherche à donner le maximum de liberté à des êtres responsables, vivant en société et capables de s’y adapter…

 

Peut-elle déterminer une dépendance ?

 

Il est vrai que certains sujets s’attachent exagérément à leur thérapeute, mais la psychanalyse considère ces cas comme des échecs et de mauvaises indications. Elle vise au contraire à l’indépendance des êtres, en premier lieu vis-à-vis de leur thérapeute…

 

En pratique

 

Le coût de telles cures n’est pas négligeable. Les séances coûtent entre 38 et 92 €uros. Selon les cas, elles peuvent être remboursées par la Sécurité sociale.

La cure dure plusieurs années. C’est un long chemin qui aboutit à une libération un épanouissement de la personnalité, une augmentation de la créativité, à des relations avec les autre plus équilibrées et harmonieuses. D’éventuels symptômes maladifs disparaîtront dans la mesure où ils résultaient de conflits inconscients qui auront été résolus.

 

Dr Jean-Paul Relizere

 

Les psychothérapies verbales

 

Les psychothérapies verbales, également dites d’inspiration analytique, sont très fréquentes. Elles permettent d’aider à franchir certaines crises existentielles, sans aller aussi loin que la psychanalyse.

La psychothérapie a longtemps consisté tout simplement à traiter des malades en utilisant la parole. Tous les médecins l’utilisent quotidiennement dans leur pratique, et elle se base tout simplement sur le phénomène de la suggestion et de l’écoute bienveillante. Mais cette pratique courante est limitée dans ses résultats : elle est une aide, souvent précieuse, mais ne guérit pas.

Freud a voulu aller beaucoup plus loin avec la cure psychanalytique, mais il s’est vite aperçu que sa méthode ne pouvait s’adresser à tous les malades. Certains ne supportent pas la frustration liée à la cure, la solitude qu’elle entraîne ou le silence relatif du thérapeute. D’autres sont trop fragiles et risquent de décompenser, c’est-à-dire de voir leurs symptômes s’aggraver brutalement. Parfois, ils ne peuvent assumer la longueur de la cure, les multiples séances hebdomadaires ou le coût du traitement qui n’est pas toujours remboursé.

D’où l’idée d’adapter les découvertes de l’analyse à des méthodes plus simples : ce sont les psychothérapies d’inspiration analytique, elles sont beaucoup plus fréquentes que les grandes cures types.

 

A qui s’adressent les psychothérapies d’inspiration analytique ?

 

Les indications et les buts de ces psychothérapies sont les mêmes que ceux de la psychanalyse encore qu’elles ne permettent pas d’aller aussi loin dans la résolution des conflits internes. Elles visent avant tout les crises existentielles qui amènent des sujets jusque là équilibrés à exprimer des troubles psychiques importants, leurs capacités d’adaptation étant débordées. Le but est de les aider à franchir cette crise.

Bien sûr, si les troubles affectent le corps, un bilan physique préalable est indispensable.

 

Comment se déroule une psychothérapie analytique ?

 

Elle consiste en plusieurs entretiens d’une demi-heure environ, une ou deux fois par semaine, voire un tous les 15 jours ou tous les mois. La position classique est le face-à-face, position de la conversation.

Le sujet exprime ses problèmes, ses angoisses, ses souffrances.

Le thérapeute est plus présent et actif que dans une psychanalyse, plus participant.

Il cherche à expliquer les troubles et à modifier leur appréhension par le patient, afin de les réduire.

 

En pratique

La durée de la cure est de quelques mois, voire une année, rarement plus.

Le prix des séances est le même que celui de la cure type (38 à 100 € par séance).

 

Dr Jean-Paul Relizere

 

Les thérapeutiques médicamenteuses en psychiatrie

 

Les troubles psychiatriques ont longtemps paru rebelles aux médicaments. Mais en 1952, des savants français ont découvert que certaines drogues avaient un effet sur le psychisme. Commençait alors l’aventure des médicaments dits psychotropes.

Des travaux considérables de l’industrie pharmaceutique ont, depuis 1952, multiplié le nombre de psychotropes, en les rendant toujours plus efficaces et mieux tolérés. Ces travaux ont permis de surcroît de commencer à deviner les mécanismes biologiques qui sont à la base des troubles psychiatriques.

 

Deux notions importantes :

 

Ces médicaments n’ont aucune vertu curative. Ce sont en quelque sorte des aspirines de l’esprit. Mais ce n’est déjà pas si mal de soulager des angoisses ou de réduire les dépressions comme de calmer des agités ou des délirants ;

Partout ces médicaments sont surconsommés. Les Français détiennent d’ailleurs le triste record de la consommation des psychotropes, devant tous les pays occidentaux. On en prescrit chez nous autant qu’aux USA, pourtant 4 fois plus peuplés, 4 fois plus qu’au Royaume Uni, 3 fois plus qu’en Italie et en Allemagne ! Personne n’a pu expliquer ce phénomène alarmant…

Plusieurs principes doivent être gardés à l’esprit : ne pas prendre trop longtemps ces drogues et respecter les doses. Inutile non plus d’associer deux drogues de même action.

 

Les antidépresseurs

 

Certains antidépresseurs sont dits psychostimulants. Ils sont très appréciés des malades pour leur effet euphorisant, mais ils ont souvent l’inconvénient de provoquer des dépendances.

La plupart d’entre eux appartiennent à deux grandes classes chimiques : les tricycliques, les plus actifs, mais moins bien tolérés, et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) qui sont actuellement de loin les plus utilisés, car leurs effets secondaires sont modérés.

Conduite du traitement : attention, le début de l’action antidépressive est retardé, de une à deux semaines environ.

Les traitements doivent être prolongés pendant 6 mois au moins, pour prévenir des rechutes. On ne changera de médicament qu’après deux mois. Et pour un médicament de mode d’action différent.

Indications principales : les plus fréquentes indications sont les états dépressifs réactionnels sur fond de névrose et les états dépressifs graves dits mélancoliques, qui imposent l’hospitalisation.

 

Les tranquillisants

 

Les tranquillisants appartiennent à deux classes, selon leurs effets :

Les anxiolytiques qui réduisent le niveau de l’anxiété sous toutes ses formes ;

Les sédatifs, qui calment l’agitation et portent au sommeil.

On les distingue encore selon leur rapidité et leur durée d’action qui peut aller de 5 à 30 heures.

Indications : tous les états anxieux : les crises d’angoisse, les attaques de panique, l’anxiété généralisée, les troubles phobiques, les troubles obsessionnels compulsifs.

Effets indésirables : ce sont des troubles de la mémoire, mais surtout des états de dépendance, qui imposent une prescription à durée déterminée, et un sevrage progressif.

La diminution du tonus musculaire fait craindre des chutes chez les personnes âgées.

 

Les hypnotiques

 

Les hypnotiques induisent au sommeil pour des durées plus ou moins longues. On utilise aujourd’hui surtout des benzodiazépines, à effet hypnotique dominant. Les effets indésirables sont identiques à ceux des tranquillisants.

 

Les neuroleptiques

 

Les neuroleptiques s’adressent aux psychoses. Ils ont bouleversé le traitement de cette atteinte, permettant notamment la réinsertion dans le tissu social des malades.

On distingue maintenant 3 types d’action parmi leurs nombreuses classes chimiques :

L’effet sédatif, réservé aux états d’agitation ;

L’effet antipsychotique, réservé aux délires et hallucinations ;

L’effet désinhibiteur.

Effets indésirables : états d’indifférence, syndromes de type parkinsonien (tremblements) , contractures, impatiences.

Les derniers neuroleptiques en date, dits atypiques, sont mieux tolérés et plus actifs sur les états déficitaires.

Tous ces médicaments sont très utiles et permettent aux malades et aux familles de franchir des périodes difficiles, mais ils ne dispensent pas de thérapeutiques non médicamenteuses, et de cures psychothérapeutiques, qui permettent notamment d’éviter les rechutes.

 

Dr Jean-Paul Relizere

 

Les thérapies comportementales et cognitives

 

Les thérapies comportementales et cognitives ne visent pas à modifier en profondeur l’ensemble d’une personnalité, à travers une cure longue et contraignante. Elles ont pour but de modifier un comportement qui gâche la vie de la personne.

Ces thérapies visent les comportements dont nous voudrions bien nous débarrasser mais qui se répètent malgré nous, échappant à notre volonté, ainsi qu’à toute démarche logique. Par exemple le rougissement en présence d’un interlocuteur, une angoisse dans les endroits clos, mais aussi le tabagisme, la boulimie, etc.. Et ceci avec la participation active du sujet.

Ces thérapies jouent sur deux registres complémentaires : le comportement et la cognition, c’est à dire les processus de pensée.

 

Les principes du traitement

 

On considère que ces comportements que l’on souhaite éliminer ont été appris, (on peut tout aussi bien parler de conditionnement, au sens pavlovien) de façon défectueuse, à partir d’une situation donnée. Cette situation jouera ensuite un rôle de signal déclenchant, durant toute la vie, si l’on ne fait rien...

Et bien on part ici du principe que ce qui a été appris peut-être défait, ce qui permettra de substituer un nouvel apprentissage au précédent, mieux adapté. Ceci avec l’aide du thérapeute qui sert de modèle et de guide tout à la fois.

D’où des exercices concrets, qui consisteront à affronter la situation en cause progressivement pour se désensibiliser en quelque sorte. Ceci se fera en compagnie du thérapeute, le travail se poursuivant ensuite dans des exercices quotidiens solitaires.

Mais on associe toujours à ces expériences correctrices une action sur la cognition c’est-à-dire sur les processus de pensée. Car un comportement est toujours déterminé par un schéma de pensée, toujours immuable. On pense par exemple, "si je lui parle, il va mal me juger" et le comportement de blocage suit..

On va donc chercher à faire prendre conscience au sujet de ces dialogues intérieurs rigides qui précèdent le comportement contre lequel on veut lutter. Cela permet ensuite de les modifier.

 

Comment se déroulent les séances ?

 

Les séances associent des exercices pratiques de déconditionnement en présence du thérapeute. Le sujet doit affronter la situation qu’il craint, progressivement. Le thérapeute l’accompagne et lui sert de modèle en ce qui concerne le comportement qu’il faudrait avoir. Le processus d’imitation entre en jeu.

On utilise aussi le jeu de rôles, et souvent la relaxation musculaire.

Entre les séances, le sujet doit se livrer à des exercices à titre personnel, en se donnant des objectifs, par exemple parler en réunion, demander son chemin dans la rue... en évaluant ses progrès.

La partie cognitive du traitement comporte une analyse des schémas de pensée responsables du comportement déviant. On propose des représentations mentales d’un autre modèle, mieux adapté. On fera anticiper la réaction négative au sujet en lui apprenant à dire stop dès qu’elle apparaît.. On opposera le raisonnement logique à des processus irrationnels.

 

Les indications :

 

Les indications des thérapies comportementales et cognitives sont :

Les troubles anxieux en général et leurs diverses manifestations psychiques ou physiques ;

Les phobies simples, les phobies sociales : agoraphobie ou claustrophobie, les attaques de panique, le trac, troubles obsessionnels compulsifs ;

Toutes les affections liées au stress, y compris les affections psychosomatiques ;

La boulimie, les troubles sexuels et les problèmes de couple.

En pratique

Les séances durent en principe 45 minutes. Elles se répètent toutes les semaines pendant une dizaine de mois et coûtent entre 30 et 130 € selon la qualification des thérapeutes.

 

Dr Jean-Paul Relizere

 

source : http://www.doctissimo.fr et Eternal

      
 
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